Voici le titre d’une dépêche selon Le Soir de Bruxelles de ce 22 mars 2017 :
France: trois enfants et leur mère retrouvés morts après le suicide du père
Ne concluez pas trop vite qu’un assassin a profité de la disparition du père pour faire une tuerie à l’insu de son plein gré. Non. Ni qu’il y a eu une fuite de gaz. Ces conclusions logiques issues du titre n’ont pas raison d’être. C’est faire trop d’honneur à ce père qui n’en est pas digne… La vérité est plus crue et plus nette avec un titre simple :
Un homme tue son épouse et ses trois enfants avant de se suicider
Et la dépêche précise : L’homme a laissé une lettre dans laquelle il avoue avoir tué sa famille.
Et pourquoi cette vérité est elle si dure à dire, pourquoi faut-il la dénier et prétendre que les femmes trouvent la mort (voir le précédent billet) et qu’on les trouve mortes ? Pourquoi la connivence entre hommes à travers les continents et les ondes (ce crime s’est déroulé à 800 km de Bruxelles) doit-elle en arriver à ce déni de réalité ?